Région Bretagne

22ème Congrès du SNCEEL, les 24 et 25 janvier 2024  – Rencontre avec Vivien JOBY, ex-président

« Des congressistes ont  prolongé leur séjour pour profiter de la destination »

Venues de la France métropolitaine et d’outre-mer, près de 800 personnes ont assisté au congrès du SNCEEL au Palais du Grand Large, à Saint-Malo. Une affluence record et des retours enthousiastes pour le premier congrès malouin de l’organisation professionnelle au service des chefs d’établissement d’enseignement libre des premier et second degrés.

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Vivien Joby et Solène  Cerisier au lycée Institution-La Providence

Ce congrès était particulier : il a été le dernier pour vous en tant que président du SNCEEL, et il se passait à la maison, puisque vous êtes chef d’établissement du lycée malouin Institution -La Providence. Comment avez-vous vécu ces journées ?

Je suis satisfait de la façon dont elles se sont déroulées. Je ne suis pas le seul au vu des retours des participants. L’affluence a été digne de celle d’un bon congrès parisien. Le SNCEEL organise un rassemblement annuel en alternant Paris et une ville en région. On constate que les adhérents se déplacent davantage lorsque le rendez-vous est parisien, sans doute pour des questions d’accessibilité. Lorsque nous avons annoncé en 2022 que le congrès 2024 aurait lieu à Saint-Malo, on a senti que certains adhérents étaient sur la réserve. Non pas à cause de la ville, connue et appréciée, mais parce que lorsqu’on habite loin de la Bretagne, il faut souvent passer par Paris pour y accéder. On a craint que cela ait une incidence sur l’affluence. Ça n’a pas été le cas, bien au contraire. Même celles et ceux qui ont dû faire beaucoup de route nous ont dit qu’ils avaient vite oublié ce désagrément en accédant au Palais du Grand Large.

Pouvez-vous nous expliquer pourquoi ?

Lorsqu’ils sont entrés dans les salles qui donnent sur la mer et dans les rotondes, ils se sont trouvés  au plus proche de l’eau. Avec les vitrages toute hauteur, on ne sait plus si on est dedans ou dehors. Ils ont été époustouflés.

Avez-vous d’autres retours ?

Les congressistes se disent très contents du haut niveau des intervenants et de la qualité des échanges. Le thème retenu, « Intelligence », a généré des débats passionnants. Même si les intervenants n’étaient pas d’accord sur la définition du mot (on a vu qu’un directeur de recherche au CNRS et un paléontologue peuvent avoir des divergences à ce sujet), les discussions ont été courtoises et captivantes. Ces interventions sont importantes pour nous aider,  nous chefs d’établissement, à répondre aux questions que nous nous posons sur ce qu’est l’intelligence aujourd’hui, sur la façon de la développer chez les jeunes qui auront demain la responsabilité du monde et sur son éventuel impact sur la façon dont nous concevons notre métier.

Des prestataires scolaires étaient également présents au congrès, aux côtés des chefs d’établissement ?

Ils sont nos partenaires pour la restauration, la prévoyance, l’impression…Le congrès est l’occasion de les rencontrer dans un autre cadre. Certains d’entre eux, comme les sociétés de restauration scolaire, en profitent pour organiser des événements conviviaux pour leurs clients et prospects. La région de Saint-Malo se prête bien à ces rendez-vous qui ont eu lieu sur des bateaux –  le Chateaubriand, un navire corsaire – ou dans des lieux magnifiques et insolites comme la Demeure de Corsaire, chez Colette, les rotondes du Grand Large…

Pourquoi Saint-Malo et son centre des congrès ont-ils été choisis pour l’édition 2024 ?

J’ai été contacté par Solène Cerisier, responsable de clientèle pour Le Grand Large, pendant notre congrès marseillais, en 2022. Je la connais : le Palais du Grand Large accueille nos élèves en BTS Tourisme et en bac pro Accueil, nos deux structures entretiennent de bonnes relations. Elle a su trouver les bons arguments. La notoriété de la ville, connue en France comme à l’étranger, le bon rapport qualité/prix qu’offre le Palais du Grand Large, l’offre hôtelière, avec des établissements proches du centre des congrès, intra-muros et en front de mer, ont convaincu le comité d’organisation. Le SNCEEl avait déjà organisé une session d’été et une session de printemps à Saint-Malo, en 2017 et 2020, mais jamais de congrès.

Deux jours à Saint-Malo, ça a pu paraître court à certains ?

Il faut croire, puisque des congressistes ont prolongé leur séjour ! La délégation québécoise -nous avons un beau partenariat avec les Cégeps, qui accueillent nos bac pro au Québec – s’est rendue au Mont Saint-Michel. D’autres sont restés pour goûter aux espaces thermaux et bien-être malouins. 

Interview réalisée par Béatrice Ercksen

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